Le Programme

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Les invité(e)s

Les invité(e)s

jeudi 29 avril 2010

François Corteggiani

François Corteggiani est le talentueux scénariste Du silence et du Sang. 16 tomes haletants dont l’intégrale 2 parue en 2010 est un vrai bonheur. Scénariste de la Jeunesse de Blueberry, il travaille aussi avec Yves Rodier à l’écriture de Une Aventures du détective Simon Nian dont le 2ème tome Les démons de Pertransac permet aux amateurs d’anagramme de deviner une intrigue sur un certain géant de Provence.

vendredi 23 avril 2010

Malte, embarquement immédiat.

Marcus Malte est une île. Méditerranéenne, bien sûr. Hors des flots de la littérature contemporaine, il émerge et on l’aborde avec confiance sachant, avec certitude, que dans sa production déjà abondante, on trouvera toujours une crique où réfugier nos yeux de lecteurs.

L’île de Malte réserve bien des surprises au voyageur immobile. Elle deviendra rapidement pour vous comme un jardin foisonnant auquel il faut apporter des soins attentifs et réguliers. Un jardin que vous parcourrez dès le matin et si possible jusqu’au soir. Réservez votre dernier coup d’œil - juste avant de fermer les yeux - sur une page de ce Garden of love (Zulma, 2007). Rien ne vaut ce moment-là !

Mais Malte s’est d’abord un style (de vie, sans doute aussi !). Une fois sur le rivage de Malte, équipé bien sûr d’un masque et d’un tuba, (laissez tomber les palmes, on irait trop vite. Il ne faut pas oublier qu’on a abordé Malte. Faut en profiter, s’en délecter !), on peut commencer par faire un peu du snorkeling, rester à la surface et suivre son style comme de merveilleux poissons multicolores. Mais, si vous goûtez au snorkeling, sachez que Malte vous donnera l’envie de vous lancer dans la plongée sous-marine. Et là ! Une fois franchie la noirceur. Lorsque le soleil se noie dans les profondeurs du style. Vous en prendrez plein les yeux. Équipez-vous de bouteilles (d’oxygène, bien sûr) longue durée car lorsque que vous aurez plongé une seule et unique fois dans le style de Malte, la remontée risque d’être difficile. Respectez bien les paliers de décompression. On risque parfois le vertige alterno-stylistique : à savoir que le cerveau reçoit des phrases qu’il se délecte à interpréter, il ne connaît plus très bien sa position dans l’espace-temps. Ce vertige est souvent passager, de 30 secondes à quelques minutes mais plus fréquemment, dans le cas de Malte, quelques heures. On murmure que les plus accros aux mots, descendent en apnée. Mais l’auteur de ce texte décline toute responsabilité pour les phénomènes d’addiction. Sachez simplement que cela existe.

Marcus Malte écrit des livres en relief : des montagnes vertigineuses succèdent aux plaines accueillantes. Et le touriste littéraire peut s’y promener sans aucune lassitude. Visitez Intérieur Nord (Zulma, 2008) et je vous jure bien que vous ne laisserez pas La part des Chiens (Folio, 2008). C’est bizarre comme sur l’île de Malte (bien sûr), on a l’impression d’être au centre du monde, d’y être en communication avec toutes les constellations en nyctalope. Parfois, c’est un vrai Carnage, Constellation. Marcus sent, ressent et ressent… il travaille le lecteur comme le ressac travaille la falaise. Mais, nous, bien à l’abri dans notre maison en haut de la falaise, on attend qu’une chose c’est qu’elle tombe et qu’on s’y noie, dans Marcus Malte.

Benjamin Béret 2

225èmes Rencontres des Littératures Policières.

Discours prononcé de 29 mai 2235 par le maire de Vaison de la Romaine

« Chers concitoyens, chères concitoyennes, amis Vaisonnais, amies Vaisonnaises, c’est avec émotion mais aussi reconnaissance que nous sommes réunis aujourd’hui pour inaugurer cette modeste plaque commémorative du 14 avenue Jules Ferry. Dans ce lieu si cher à notre cœur se situait, et tous les Vaisonnais, petits et grands, jeunes et anciens le savent. Dans ce lieu chargé de culture, les Vaisonnais jamais ne l’oublieront, se situait cette librairie si chère à nos cœurs, qui a fait de notre cité le cœur de la France littéraire. Des Phrases Courtes, quel joli nom pour une si longue histoire. Cette plaque à la mémoire d’Hervé et Marie Savel ou devrais-je dire Marie et Hervé Savel tant leurs destins sont liés comme ils sont liés à l’histoire de notre bonne ville de Vaison la Romaine. Leurs impulsions amicales et leurs enthousiasmes bienveillants sont à l’initiative des 1ères Rencontres des Littératures policières qui eurent lieu les 29 et 30 mai 2010 à la Ferme des Arts.

De cette manifestation qu’ils souhaitaient modeste et conviviale, pouvaient-ils prévoir le succès populaire ? Pouvaient-ils prévoir que le Prix Benjamin Béret surclasserait tous les autres prix littéraires ? Qu’a apporté le prix Benjamin Béret que nous décernerons la semaine prochaine pour les 220ème fois lors des Rencontres des littératures policières de Vaison la Romaine ?

À cette question, il n’y a qu’une seule réponse claire et limpide, sans équivoque et qui tient en un seul mot : tout. En quelques années, le prix Benjamin Béret créé comme une boutade a séduit d’abord les auteurs, puis les initiés, puis les amateurs et enfin le grand public. Supplantant peu à peu l’académisme du Goncourt, le prix Benjamin Béret a su garder la fraîcheur des premiers jours et de l’innovation de l’atelier d’écriture dont il est né. Vaison la Romaine lui doit, à lui plus encore qu’aux romains, son statut national voire international. Qui oserait contester à notre cité antique le titre envié de capitale littéraire ? Le prix BB, comme nous aimons à le nommer ici, est une signature de la ville, une marque de renom et de qualité. Ce prix qui a su faire entrer le roman policier dans la cour des grands. Ce prix qui a décloisonné un genre pour en faire LE genre de référence du XXI et surtout de notre XXII siècle, ce prix nous le devons à Marie et Hervé Savel bien sûr mais aussi à leurs compagnons de la première heure, des esprits forts et clairvoyants réunis dans l’association des Pages Noires, initiateurs des 1ères Rencontres des littératures Policières de Vaison la Romaine.

Chers concitoyens, chères concitoyennes, amis Vaisonnais, amies Vaisonnaises, nous n’étions pas à la Ferme des Arts le 29 et le 30 mai 2010. Nous n’étions pas aux 1ères rencontres des littératures policières de Vaison la Romaine. Nous ne pouvons désormais que le regretter amèrement. »

Applaudissements vifs et nourris des 25 000 personnes présentes lors du dévoilement de la plaque commémorative.

Fait à Vaison la Romaine de 29 mai 2235

mercredi 21 avril 2010

Stéphanie BENSON

Née à Londres en 1959 de mère institutrice et de père fonctionnaire, elle a grandi en dévorant des romans. Mon enfance s’est envolée avec Tolkien, Dickens, Du Maurier et Peake, mon adolescence a tenu le coup grâce à Lawrence, Keats, Eliot et Orwell... Après un bac littéraire, elle part à Keele University pour une licence de psychologie et de russe puis s’installe définitivement en France en 1981.

Elle travaille comme éducatrice, puis en 1986 décide de tenter l’écriture d’un roman. Se pose alors la question de la langue. Je ne maîtrisais pas parfaitement le français, mais en même temps, écrire en anglais alors que je vivais à des milliers de kilomètres de ce pays et à des années-lumière de mes origines me semblait inutile, stérile.

Les éditions l’Atalante publient son premier roman, Une Chauve-souris dans le grenier, en 1995. Elle obtient le prix Michel Lebrun de la ville du Mans en 1997 pour son troisième roman : Le Loup dans la lune bleue. Elle est couronnée par le festival Polar dans la ville de Saint-Quentin-en-Yvelines en 1998 pour L’Adoration des bergers (deuxième tome de la trilogie Le Maître des agneaux). Elle reçoit le Prix du meilleur polar 1999 du Salon de Montigny-lès-Cormeilles pour Si Sombre Liverpool (premier tome du diptyque Synchronicité). Dans la même période, elle se lance dans le roman policier jeunesse avec Cauchemar-rail aux éditions Syros, et reçoit le prix des sept tours d’or 1999 pour son roman jeunesse Le mystère de la toile d’araignée (Editions Albin Michel) et le prix Isidor 2006 pour Haute Tension (Albin Michel). En 2000, elle crée la série Epicur aux éditions du Seuil, aujourd’hui traduite en plusieurs langues, et en 2002, inaugure les enquêtes de Lucy Van Garrett et crée le premier éco-polar où les enjeux de l’enquête rejoignent ceux de la planète.

Elle a également écrit des nouvelles noires, fantastiques ou de science-fiction pour des anthologies, des quotidiens et des magazines, de la poésie pour accompagner le travail de deux photographes, ainsi que des pièces de théâtre dont des pièces radiophoniques pour France Inter et France Culture. En 2005 elle collabore à l’écriture de la série Mafiosa pour Canal Plus, diffusée en décembre 2006.

Stéphanie Benson est aujourd’hui considérée comme l’un des meilleurs auteurs de Noir de la nouvelle génération.

Hommage à Benjamin Béret.



Vaison Invite le Polar ? Vaison, ville noire ? Quelle étrange idée.
Pourquoi pas : « Moscou, ville lumière » « Kinshasa, ville du ski ».
Vaison la Romaine : c’est le marché du mardi, le ciel bleu et la douceur des platanes de la place Montfort. C’est un peu de mistral mais pas trop, juste ce qu’il faut pour dégager le ciel et nous rappeler que Vaison c’est le sud, la douceur de vivre…
Vaison c’est les ruines antiques et la cité médiévale, le pont sur l’Ouvèze comme le trait d’union d’une ville chargée d’histoire.
Vaison la Romaine n’a pas son Jean Claude Izzo qui la propulserait, à l’instar de Marseille, vers les sommets du roman noir, égalant Chicago, Baltimore, New York, Washington mais aussi Stockholm, et Paris.

Pourtant, en organisant ces premières rencontres autour des littératures policières, nous sommes allés fouiller dans les archives et les malles à la recherche d’une idée originale.
Nous avons rencontré Lambert Marboeuf, une personne âgée (comme dit la bienséance, mais laissez-moi dire un vieux !) à l’œil toujours pétillant lorsqu’il s’agit d’évoquer un bon vieux polar. Qui aurait pu taper la causette avec Léo Malet sur les bancs de la fac de Montpellier ! Et vous savez comme moi que tous les vieux de ce genre sont de vraies bibliothèques ambulantes. Quelle ne fut pas notre surprise lorsqu’il exhuma de sa mémoire un auteur, certes très local puisque jamais sorti de son tiroir, mais de talent, qui sous le nom de Benjamin Béret avait pondu dans les années 30 toute une série de petits romans policiers dont voici en vrac quelques titres évocateurs : « Meurtres à la Vilasse », « L’oublié du Donjon », « Ouvèze, cadavre », « Monfort-midable assassin ». Ce ne sont que des feuillets tapés à la machine et un peu jaunis par le temps. De ces petits travaux d’écriture que beaucoup d’entre nous gardent dans leur placard. En espérant peut-être secrètement connaître le sort de Kafka. À la lecture, on trouvait dans ces petits opuscules : parfois du polar historique antique ou médiéval, d’autres fois une ambiance proche du Boucher de Chabrol, ou du Corbeau de Clouzot.
L’auteur avait su mettre parfaitement en évidence l’oppressante ambiance d’une étroite cité en proie à la folie du crime. Les conciliabules et les regards biaiseux, les chuchotements et les assourdissantes rumeurs, les silences complices et les colères dévastatrices.
Un plaisir de lecture. Une découverte. Une heureuse découverte. Un grand merci à toi, feu Benjamin Béret !

Bien sûr, vous l’avez deviné tout ceci n’est que le fruit de mon imagination. Mais sait-on jamais… Pourquoi Marcus Malte, Stéphanie Benson ou Catherine Fradier etc, séduits par les beautés vaisonnaises ne deviendraient-ils pas nos J-C Izzo à nous ? Peut-être l’atelier d’écriture verra-t-il naître le Benjamin Béret de demain ? Qui sait. Alors mieux vaut être là les 29-30 mai, on sait jamais ! Noubliez pas, c’est à la Ferme des Arts !
Qui sait ?

samedi 17 avril 2010

Le délit :1ère Rencontres autour des Littératures Policières. Vaison Invite le Polar.

Lieu du délit : Ferme des Arts, Vaison la Romaine.

Date et heure du délit :

Samedi 29 mai de 15 heures à 18 heures

Dimanche 30 mai de 11 heures à13 heures

De 14h30 à 19 heures.

Appel à temoin :

Toutes les personnes sont invitées à venir sur les lieux du délit, en famille, petits et grands, seul ou accompagné, passionnés ou amateurs, simples curieux ou véritables adeptes du polar, lecteurs ou pas, tous ceux qui aiment les histoires et qui sont branchés sur le monde, les touristes et les vaisonnais d’ici et des alentours, ceux qui veulent voir les auteurs, leur parler, les rencontrer mais aussi ceux qui veulent simplement les regarder, ces êtres qui inventent, écrivent et nous régalent.

Venez nombreux partager un moment convivial et animé !

LES ANIMATIONS

Samedi 29 mai 2010

15h00 : Sophie Saleron, conteuse, vous donne rendez-vous à la Ferme des Arts pour vous entraîner dans le monde plein de noirceur d’Edgar Allan Poe. Suivez ces pas sur les traces de celui qui est considéré comme l’inventeur du roman policier. Notre maître à tous, of course.

15h00 – 17h00 : Atelier d’écriture animé par Isabelle Chaval au 1er étage de la Ferme des Arts. Pour y participer, il faut s’inscrire à partir du 12 mai à la librairie Les Phrases Courtes (rue Jules Ferry, Vaison). Les places sont limitées (12), mais chaque participant doit se munir d’un bloc papier et d’un stylo comme tout bon détective mais aussi d’une paire de ciseau et d’un esprit affutés.

17h00 : Lecture par J-C Ramseyer, comédien, qui a concocté un programme vraiment explosif James Ellroy, Michael Connely.Comme dirait Nougaro : « C’est pas du Ronsard, c’est de l’Amerloque ». Mais que c’est bon !

Dimanche 30 mai 2010

11h00 : Les 12 heureux inscrits à la librairie Des Phrases Courtes, Rue Jules Ferry à Vaison la Romaine munis de leur bloc papier, d’un stylo et d’un ciseau pourront exercer leur talent d’écrivains en herbe avec Isabelle Chaval à l’atelier d’écriture.

14h30 : Après le pionner du roman policier, Sophie Saleron, nous délectera à nouveau de quelques contes noirs et savoureux pour les petits et les grands qui aiment les histoires. Comme Alfred Hitchcock en son temps, nous laisserons planer le mystère : Sophie Saleron présente….

16h00 : A la Ferme des Arts,conférence de Didier Poudevigne sur le thème Crime et Châtiments. A la fois victimologue et criminologue, D. Poudevigne met en lumière tous les méandres du parcours judiciaire du nœud au dénouement.

17h00 : Lecture par J-C Ramseyer, qui persiste et signe dans un programme si savoureux qu’on s’en lècherait les babines : Joe Gores, Stuart M. Kaminski, Michael Malone, Robert B. Parker. Que des poids lourds, des références. En un mot des « big-boss ».

Lecture dans les maisons de retraite par J-C Ramseyer

Musique




Nos invités


Marcus Malte, notre parrain auteur à consommer de 7 à 77 ans. Avec ses livres jeunesse comme Scarrels ou adulte tel Garden of Love (Grand Prix des Lectrices de ELLE), Marcus Malte plonge les lecteurs dans un monde obscur… qui est aussi le nôtre.


Stéphanie Benson, la plus française des auteurs britishs, trempe désormais sa plume dans un café bien noir pour nous livrer des romans savoureux et corsés. Avec son roman jeunesse Shooting Star elle pourrait bien être la star du week-end.

Catherine Fradier, Grand Prix de la littérature policière pour La colère des enfants déchus, récidive dans l’excellence avec Camino 999 (Grand Prix du Polar SNCF). Avec Cristal Défense, une trilogie commence. L’auteur viendra nous la présenter.

Tito Topin, Grand Prix de la littérature policière, l’inventeur de Navarro revenu aux romans brille comme un diamant noir. Après la trilogie des Bentch, Tito Topin a écrit Parfois je me sens comme un enfant sans mère (Rivages Noir) et, nous, parfois on se sent un peu comme les enfants de Tito & Cie.

Chantal Pelletier, dans Montmartre Mont des Martyrs, laisse traîner son enquêteur Maurice Laice dans les pas de Léo Malet. Un régal. Nous lui réservons donc la Suite Noire Royale, la seule digne de l’adaptation de son roman Tirez sur la caviste qui a régalé nos soirées télé.

Serge Reynaud, ce policier dans ses Chroniques de la Main Courante, nous entraîne de l’autre côté du miroir, dans l’univers d’un commissariat, un vrai, entre rigolade, gaffe et angoisse. Un regard tendrement cocasse.

Joachim Sebastiano Valdez est un cas dans le roman noir. Ses intrigues nous plongent dans le monde andin. Vraiment cet auteur est Inca. À découvrir.

Roger Martin, rien à redire sur le critique du roman policier à l’Humanité-Hebdo, une rencontre exaltante en perspective avec un fin connaisseur du genre. On lira le scénariste d’ Amerikkka (EP Editions) Jusqu’à ce que mort s’en suive (Ed Cherche Midi)

BANDE DESSINEE

Olivier Thomas dessine dans Sans Pitié un Marseille loin des clichés de la bonne mère. La cité phocéenne offre encore une fois un décor somptueux à cette série jonchée des cadavres de l’histoire méditerranéenne.

François Corteggiani, Talentueux scénariste Du silence et du Sang. 16 tomes haletants dont l’intégrale 2 parue en 2010 est un vrai bonheur.'il est le scénariste de La jeunesse de Blueberry et souligner l'une de ses créations le détective Simon NIAN (Dont il assure le scénario) 2 Tomes parus aux éditions Glénat et dont plus particulièrement le deuxième : "Les démons de Pertransac" (Anagramme de Carpentras) peut permettre à des yeux avisés de distinguer une intrigue sur les pentes d'un certain géant de la Provence.

Al Coutelis, nous dessine en ce moment une série cruelle à souhait Di Cazzo. Le tome 2 Di Cazzo contre les maîtres du monde témoigne avec délectation de toutes les joyeusetés de notre monde. Auteur de la série Le Grec dont le deuxième opus est attendu pour le 22 Avril 2010. Une ambiance noire très dark dans la lignée d'un certain Jean Pierre Melville graphique.